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G L U T E N

Quand on parle du GLUTEN et de ses méfaits sur l’antenne d’une radio, pendant un débat, il se trouve toujours un médecin pour rétorquer : « La sensibilité au gluten, c’est le nouveau truc à la mode ! Où sont les preuves ? »

Les preuves existent évidemment, elles sont très nombreuses, ainsi que les témoignages de personnes qui, ayant arrêté de consommer du GLUTEN, retrouvent leur énergie et leur optimisme, voient disparaître leurs douleurs et leur fatigue, et dans le cas de maladies graves, réagissent beaucoup mieux à leurs traitements. Des témoignages comme celui-ci sont légions :

« J’ai supprimé gluten et laitages il y a déjà quelques années (ma fille était intolérante, donc ça m’a un peu aidée), j’ai appris à cuisiner différemment, à adapter les recettes et moi qui avais des problèmes digestifs depuis toujours, je vais beaucoup mieux, j’avais toujours mal au ventre, et finalement, je m’y étais habituée à la longue. Maintenant je me rends compte que lorsque je fais trop d’écarts (notamment lorsque nous devons manger à l’extérieur), je le supporte mal, et je reprends mal au ventre. Voilà pour mon expérience personnelle. Très bonne journée. » CHANTAL, sur PasseportSante.net

Ici comme pour la plupart des sujets problématiques du quotidien liés à la vie en général, il faut sans arrêt en revenir à ce fameux adage basique des enquêteurs de tous poils : « à qui profite le crime » ». le GLUTEN représente un énorme marché financier pour de nombreux secteurs des industries agroalimentaires et pharmaceutiques. Et oui, encore eux ! Les détracteurs du GLUTEN, ceux qui alertent sur ses dangers, n’ont pratiquement jamais pignon sur rue, et pour cause! ils sont officiellement critiqués malgré la prise de conscience qui commence à émerger lentement mais sûrement chez certains professionnels de santé et, surtout, parmi les consommateurs qui sont ses premières victimes, et ces victimes ne sont pas des victimes d’un phénomène de mode. On verra dans mes prochaines pages qu’il en va de même avec :

  • le SUCRE,
  • les PRODUITS LAITIERS,
  • les CONTAMINANTS ALIMENTAIRES,
  • les ADDITIFS CHIMIQUES
  • l’EAU !

D’ailleurs , durant mes voyages, j’ai remarqué depuis quelque temps que le « sans gluten » apparaissait de plus en plus souvent sur tous les rayons alimentaires des pays anglo-saxons. C’est beaucoup moins évident en France ou il existe bien un rayon “SANS GLUTEN” mais étudié de tel sorte que ce rayon à l’air de s’adresser étrangement aux “malades cœliaques” uniquement. ET CA N’EST ABSOLUMENT PAS UN PHÉNOMÈNE DE MODE ! Comme le résume les gens qui en parlent et qui vont, comme d’habitude, voir ce qu’on en dit sur internet. Imaginez qu’au nombre croissant de cancers de tout acabit dont nous sommes victimes de nos jours, un médecin se permette de dire: ” le cancer, regardez! C’est un effet de mode!” Cela aurait du mal à passer vu le nombre de cancéreux! Et au train où vont les choses, il y aura beaucoup de surprises dans l’avenir, et actuellement, vous allez voir que les personnes atteintes de la maladie cœliaque, la plupart du temps… l’ignore!

Voici donc quelques VÉRITABLES éléments sur le gluten
qui vous permettront de vous faire votre propre opinion.
Et surtout de réagir.

Le blé a une histoire

Le long de la route des vacances, un beau champ de blé mûr ondoie sous la brise d’été… C’est une image que vous connaissez et qui date de votre enfance. Elle est belle et rassurante : grâce au blé, on n’aura jamais faim ! Pourtant, l’homme a mangé du blé pour la première fois (et en très petites quantités) il y a environ 20 000 mille ans, c’est-à- dire que l’humanité a passé la plupart de son existence sans manger un grain de blé! Sa consommation a commencé à l’époque de la sédentarisation, quand l’homme s’est mis à cultiver. Mais les quantités introduites dans son alimentation n’avaient alors rien à voir avec la surconsommation actuelle de céréales, et avec même avecsa ressemblance.

Savez-vous que le blé que vous consommez aujourd’hui, en effet, ne ressemble plus du tout à l’« engrain », son ancêtre que les hommes ont cultivé pendant des siècles ? Et encore moins à celui que l’homme du Néolithique mangeait ? Ces céréales non hybridées, moissonnées et fauchées à la main, poussaient selon les caprices du climat. Ce blé semé par la main de l’homme était travaillé par ses pas et ceux des bêtes, dont le rythme était une musique, loin de cette cacophonie moderne qui a mis à mal le cycle de la terre depuis 60 ans à coup de tracteurs. De plus, depuis la fin des années 1960, on a tant croisé et hybridé les blés pour augmenter leur rendement que les espèces modernes seraient incapables de survivre à l’état sauvage. Entre le petit épeautre des origines et le froment d’aujourd’hui, le nombre des chromosomes a été multiplié par trois ! Le génome d’aucun autre aliment n’a subi autant de modifications sur un laps de temps aussi court. Et aujourd’hui, personne n’est capable de prévoir l’effet des gènes surnuméraires du blé moderne sur la physiologie humaine.

Blé moderne

De plus, depuis une cinquantaine d’années, la quantité de GLUTEN a été multipliée par trois dans les blés hybridés, et sa nature a été modifiée pour que le pain, dans la composition duquel il entre, soit de plus en plus élastique et facile à travailler.

Les 70 kilos de blé qu’un Français consomme par an n’ont donc plus rien à voir au niveau génétique, structurel et chimique avec le blé des origines. Or, le génome de l’homme moderne est toujours le même que celui de son ancêtre chasseur-cueilleur, programmé pour augmenter ses réserves en le faisant grossir durant les périodes d’abondance et pour supporter les périodes de disette en puisant dans ces réserves. (On découvre à peine depuis quelques années la puissance thérapeutique du jeûne). Or, aujourd’hui, dans les pays occidentaux, nous vivons dans une abondance continue et nous sommes physiologiquement incapables de la gérer au long cours. Du coup, nous souffrons de multiples perturbations qui entraînent de multiples pathologies.

La mauvaise nature du gluten

Le GLUTEN est un mélange de deux protéines végétales, la prolamine et la gluténine, combinées avec de l’amidon. Ces protéines représentent environ 80 % de la totalité de celles que contient le blé. Ce sont celles de la famille des prolamines (et en particulier l’alpha-gliadine) qui sont à l’origine de la sensibilité au GLUTEN, ainsi que de l’intolérance et de la maladie cœliaque, une allergie grave des intestins.

Le gluten est intéressant car, grâce à sa structure spiralée et élastique, il fait office de « colle » dans la fabrication du pain. Ses propriétés permettent d’améliorer la cuisson de la farine et la cohésion de la mie. Cela n’a pas échappé à l’industrie alimentaire… Depuis plusieurs dizaines d’années, celle-ci n’a cessé d’augmenter la quantité de gluten mise en œuvre dans le processus de fabrication du pain. En plus, elle a subventionné les recherches qui ont permis de modifier le gluten pour renforcer ses propriétés. Des modifications qui l’ont en effet rendu de plus en plus performant mais, en même temps, de moins en moins assimilable par l’intestin humain, donc de moins en moins bon pour la santé.

Vous vous doutez bien que l’on ne va pas aller crier ça sur les toits et que le lobby de l’agro à tout intérêt à ce que ça ne se sache pas ! Quoi de plus simple de répandre le bruit que c’est une histoire de mode !

Et surtout dans le contexte des réseaux sociaux et forums de médias qui sont les premiers vecteurs de propagations de fausses nouvelles.

Alors qu’il suffirait simplement à ces épandeurs de fausses informations, avant de publier quoique ce soit, d’aller voir le nom de l’auteur de l’article lu et de se renseigner sur sa profession ou les conflits d’intérêts qu’il suscite ! La plupart des médias et journaux sur le net, en plus, ne mettent même pas de noms pour ce qu’ils publient ! C’est encore pire et ça marche quand même !! Quelle belle aubaine pour les lobbies en question ! Même plus besoin de payer des experts pour publier des soi-disant articles soi-disant scientifiques faussés !

A lire de toute urgence

Quand je fais cet effort d’investigation, je dis que tout enquêteur et créateur d’articles doit le faire, et qu’il y va de son intégrité et de son éthique, malheureusement on voit trop de gens prendre pour argent comptant ce qui est colporté sur la toile. Cela amène comme comportement qu’il n’est nul besoin de savoir qui et pourquoi l’auteur a pondu un tel article: Est-ce pour juste alimenter son blog? Est-ce parce qu’il travaille dans tel ou tel milieu qui rapporte de l’argent et en faisant de la publicité mensongère il y trouve son intérêt? En plus le même discours officiel repris en masse, devient obligatoirement vrai! … Il est certains qu’avec une telle mentalité, les lobbies de l’agro-alimentaire et pharmaceutiques ont de beaux jours devant eux !

Livre de Claire Séverac assassinée par empoisonnement

Aux yeux de l’industrie alimentaire, l’effet de colle n’est pas la seule propriété intéressante du gluten. Cette protéine agit en effet en tant qu’exhausteur de goût, épaississant et stabilisant, ce qui la rend très utile pour la fabrication de tous les plats préparés de votre supermarché. Vous consommez donc du gluten certes, dans toutes les préparations contenant des céréales, mais aussi, sans le savoir, dans tous les aliments transformés où il est généreusement ajouté, y compris le pain. Bref, dans pratiquement tout ce qui est issu de la fabrication alimentaire industrielle ou même artisanale. Faites le compte. Vous verrez que cela représente chaque jour une quantité non négligeable de gluten.

OÙ SE CACHE LE GLUTEN ? (liste non exhaustive)

Dans les aliments à base de céréalesDans les aliments à base de céréalesDans des produits non alimentaires
Toutes les sortes de pain
Toutes les sortes de pâtes (vermicelle, ravioli, gnocchi, cannelloni…) La semoule Les céréales pour le petit déjeuner L’huile de germe de blé Les pâtisseries Les pâtes à tarte ou à pizza Les bières et les alcools de grains (vodka)…
Les plats tout prêts de viande ou de poisson Les soupes, potages et bouillons Les purées de pommes de terre ou de légumes en flocons Les sauces et assaisonnements préparés La mayonnaise La margarine Les fromages à tartiner Les charcuteries industrielles (pâtés, saucisses, saucissons, jambon) Les chocolats industriels, les confiseries, les crèmes glacées Les poudres pour boissons instantanées,..Les rouges à lèvres et baumes pour les lèvres Les mascaras Les produits cosmétiques Les baumes pour les cheveux Les gélules La colle des timbres et enveloppes non adhésives La pâte à modeler…
Femme Tibétaine ramenant la paille après avoir battu les épis pour faire tomber les grains de blé

Le gluten que nous consommons provient surtout du blé, mais beaucoup d’autres céréales en contiennent également, en plus ou moins grande quantité, comme le seigle, l’orge, l’épeautre, le kamut, le boulgour… Pour votre information, voici une liste des céréales avec leur taux respectif de prolamines :

  • blé (alpha-gliadine) : 69 %
  • épeautre (alpha-gliadine) : 69 %
  • kamut (alpha-gliadine) : 69 %
  • maïs (zénine) : 55 %
  • sorgho (cafirine) : 52 %
  • orge (hordénine) : 46 à 52 %
  • millet (panicine) : 40 %
  • seigle (sécaline) : 30 à 50 %
  • avoine (avenine) : 20 à 30 %
  • riz (orzénine) : 5 %

Le sarrasin (blé noir), sans gluten

Sarrasin

le quinoa , sans gluten

Quinoa

et l’amarante

Amarante

Sont des semences et non des céréales.
Ils ne contiennent pratiquement pas de prolamines.

Aujourd’hui, la seule façon de ne pas ingérer de gluten est de supprimer ces céréales de son alimentation et de cuisiner soi-même tous ses plats, à partir d’aliments frais et non transformés (et, dans toute la mesure du possible, de qualité biologique).

Ce que vous risquez

Lorsque je demande aux personnes qui me parlent de leurs maux si elles sont sensibles ou intolérantes au gluten, elles me répondent le plus souvent que cela n’est pas possible parce qu’elles ne mangent presque pas de pain, « ou seulement au petit déjeuner ». Elles ignorent tout simplement l’omniprésence du gluten dans l’alimentation moderne.

On est sûr aujourd’hui que le gluten est à l’origine de nombreuses pathologies, mais ni les médecins ni les malades ne pensent à les lui imputer. On ne règle donc jamais le problème à la source. Là où il faudrait recommander la solution la plus simple – éliminer toute source de gluten de l’alimentation -, on se contente d’agir sur les symptômes.

Pour que vous-même vous sentiez concerné, le mieux est de passer en revue tous les effets du gluten sur votre santé. Je serais bien étonnée que vous n’en reconnaissiez aucun comme un symptôme que vous avez déjà ressenti…

LA SENSIBILITÉ AU GLUTEN, UN MAL-ÊTRE QUOTIDIEN

C’est le premier stade des ennuis causés par le gluten. Cette sensibilité s’exprime par des symptômes tels que des ballonnements, des troubles du transit, de l’eczéma, des maux de tête, de l’engourdissement, de la fatigue, des troubles du sommeil, du stress…

La maladie, en elle-même, n’est pas détectable par les tests, mais les personnes qui en souffrent se sentent beaucoup mieux dès qu’elles arrêtent de consommer du gluten.

On soupçonne qu’un nombre important de personnes sont sensibles au gluten dans la population des pays riches. Ce qui n’est pas étonnant puisque, sans le savoir, on leur en fait consommer de plus en plus.

L’ALLERGIE AU GLUTEN, UNE PATHOLOGIE GRAVE

Pour l’instant, la maladie cœliaque, résultat de l’allergie au gluten, est rarement diagnostiquée mais on pense que de nombreuses personnes en souffrent. Bien plus, en tout cas, que ce qu’affirment les statistiques officielles (elles parlent de 1 personne sur 100 dans les pays occidentaux, parmi lesquelles 10 à 20 % seulement des cas seraient connus)1. Les médecins qui s’intéressent à cette maladie, comme le Dr Natasha Campbell- McBride2, pensent plutôt qu’elle touche 1 personne sur 30. Et malheureusement pour nous, il semble que le patrimoine génétique des personnes d’Europe du Nord les sensibiliserait particulièrement à la maladie cœliaque.

Il s’agit d’une maladie auto-immune, c’est-à-dire que l’organisme se bat contre lui- même. Elle est déclenchée par une intolérance une ou plusieurs fractions protéiques du gluten, qui provoque une réaction du système immunitaire au niveau de l’intestin, mais aussi de la peau et des muqueuses.

  1. Source : Association française des intolérants au gluten (Afdiag), 2015.
  2. Natasha Campbell-McBride, spécialiste en neurologie et en nutrition, fondatrice de la Clinique de nutrition de Cambridge, auteur du Syndrome entéropsychologique, médecin d’enfants et de personnes atteintes de maladies graves.

Voici comment cela se passe : lorsque l’organisme réagit mal à un aliment qui contient ces protéines agressives, il libère des messagers qui les identifient comme les ennemis à abattre. C’est cette réaction qui caractérise l’inflammation. Or, lorsque celle-ci se déclenche régulièrement dans l’intestin grêle, elle lèse sa muqueuse et entraîne, à force, une atrophie des villosités de la paroi et l’ouverture de ses jonctions serrées. Ce qui entre alors dans votre circulation pendant la digestion n’est pas conforme : ce sont des fragments mal digérés, trop gros et parfois très nocifs. Entre autres, les protéines indigestes du gluten envahissent l’organisme par ce passage.

La maladie cœliaque détraque l’organisme et perturbe son fonctionnement. Les anticorps spécifiques de la maladie (anti-transglutaminases) sont le plus souvent détectables dans le sang, mais il faut parfois confirmer le diagnostic par une biopsie du tissu intestinal au niveau du duodénum. En tout cas, l’abandon du gluten marque toujours une nette amélioration de l’état de santé.

Les symptômes de la maladie cœliaque

Voici les symptômes qui signalent une allergie au gluten. Comme vous le voyez, ils sont si divers qu’on ne pense pas d’emblée à les attribuer à la même cause. Bien entendu, les personnes malades du gluten ne souffrent pas de tous ces symptômes en même temps, ni avec la même intensité. Mais plus le temps passe, plus les conséquences s’aggravent.

  • Des maux de tête
  • Un teint pâle
  • Des éruptions cutanées
  • Des aphtes dans la bouche
  • Des diarrhées chroniques ou une constipation
  • Des douleurs aux os et aux articulations
  • Des douleurs abdominales, des gaz, des ballonnements
  • Des crampes musculaires
  • Une perte de poids
  • Une infertilité
  • De la fatigue
  • De l’irritation
  • Un état déprimé ou dépressif

L’INTOLÉRANCE AU GLUTEN, UNE MALADIE NEUROLOGIQUE

Aujourd’hui, on reconnaît qu’il s’agit du dénominateur commun de nombreuses maladies, en particulier de nombreux troubles neurologiques. L’intolérance au gluten peut provoquer des dommages sur n’importe quel organe, y compris le cerveau, avant même que les effets sur l’intestin ne se manifestent.

Elle est provoquée par une réaction immunologique intense, ou bien par une carence de l’organisme en certains enzymes digestifs. C’est le cas quand la fraction protéique qui donne au gluten ses propriétés élastiques perturbe la dégradation et l’absorption des aliments. Les nutriments, faute de certains enzymes, sont donc mal digérés et forment un résidu pâteux qui provoque la réaction du système immunitaire, et par conséquent une inflammation, avec ses répercussions néfastes sur la paroi de l’intestin (c’est le SHPI : Syndrome d’Hyper Perméabilité Intestinale). Les personnes souffrant de ce syndrome ont beaucoup de risques de développer petit à petit d’autres intolérances alimentaires ou une maladie auto-immune.

Mais l’intolérance au gluten
et l’inflammation qu’elle provoque
lèsent surtout le système nerveux.

En effet, l’inflammation est une des causes principales de nombreuses affections du cerveau. Quand les anticorps du système immunitaire rentrent en contact avec une protéine à laquelle une personne est allergique, par exemple la gliadine du gluten, la réaction inflammatoire entraîne la synthèse de cytokines, des peptides qui vont stimuler les cellules chargées du développement des défenses immunitaires. Or, la libération excessive ou répétée de cytokines peut entraîner la production de cellules neurotoxiques qui attaquent le cerveau et le rendent plus vulnérable en endommageant ses tissus.

On observe – et ce n’est pas étonnant – un taux élevé de cytokines chez les malades souffrant d’Alzheimer, de Parkinson, de SLA (maladie de Charcot), de sclérose en plaques et même d’autisme, maladies qui endommagent les fonctions cérébrales sans provoquer de troubles gastro-intestinaux. Comme il est l’un des principaux facteurs entraînant la production de cytokines, le gluten pourrait jouer un rôle dans l’apparition de ces maladies du système nerveux. Et l’on pourrait même dire de l’intolérance au gluten qu’elle est une maladie neurologique et non pas une maladie de l’intestin grêle. Chez les personnes intolérantes au gluten, le système immunitaire n’arrive plus à assumer sa fonction de défense de l’organisme. Celui-ci produit alors une quantité de molécules inflammatoires contre lesquelles le cerveau n’arrive pas à se protéger.

D’ailleurs, de plus en plus d’études ont montré que les personnes souffrant d’un déclin cognitif, un vieillissement prématuré, étaient dépistées comme intolérantes au gluten! Mais cela encore, et c’est tout à fait logique et explicable, vous ne le verrez jamais exposé sur la toile dans les médias qui parlent du gluten !

Et dans tous les cas cités, une abstinence complète de gluten stabilise toujours les symptômes, ou même les améliore.

Les aliments contenant du gluten perturbent aussi la glycémie

C’est un problème que j’évoquerai dans la page concernant le sucre. En plus de ses effets sur le cerveau, les aliments contenant du gluten sont le plus souvent des aliments à index glycémique élevé (céréales raffinées). Or, comme nous l’avons vu, un index glycémique élevé créé un pic de glycémie dans le sang, ce qui encourage le pancréas à sécréter plus d’insuline, pour accélérer la pénétration de ce sucre dans les cellules. Plus la glycémie est élevée, plus le pancréas doit produire d’insuline. Mais plus celle-ci augmente, moins les cellules sont sensibles à ses messages, c’est ce qu’on appelle la résistance à l’insuline. Et il arrive un moment où le pancréas ne peut plus faire face. C’est alors qu’apparaît le diabète de type 2, qu’on doit traiter en apportant de l’insuline extérieure à l’aide de médicaments antidiabétiques.

Or, c’est bien ce que vous mangez qui apporte du sucre à votre organisme, et parmi vos aliments, celui dont l’index glycémique est le plus élevé (plus que celui du sucre de table) est… le pain ! C’est le pain, blanc ou complet, qui fait grimper au plus haut votre taux de sucre sanguin. Son index glycémique est d’environ 75, alors que celui du sucre raffiné est d’environ 70. Peu d’aliments ont autant d’effet négatif que le pain, riche en gluten, sur la glycémie.

Mais allez-vous trouver cela sur les sites grands publiques et à la mode ??

N’oubliez pas que plus vous mangez de sucre et de gluten, moins vous mangez de lipides. Or, pour bien fonctionner, votre cerveau a absolument besoin de graisses.

Sommes-nous drogués au gluten ?

Oui, nous le sommes. Vous l’êtes ! D’ailleurs, lorsque vous croquez dans votre biscuit préféré, lorsque vous goûtez la barre chocolatée qui comble un petit creux, lorsque vous buvez une gorgée de bière, vous sentez bien que cela vous fait plaisir ! Un plaisir que vous renouvelez dès que possible.

Quand il se dégrade dans votre estomac, le gluten forme des composés qui ont les mêmes effets que… la morphine ! Dans votre cerveau, ils se fixent sur les récepteurs aux opiacés et agissent sur les centres du plaisir, ce qui entraîne une légère sensation euphorique. Du coup, si vous devez vous passer de vos aliments préférés, bien riches en gluten, vous vous sentez en état de manque. Par exemple, la perspective de renoncer à la baguette ou aux tartines du petit déjeuner est toujours problématique pour les personnes qui veulent adopter un régime sans gluten.

Vous pensez bien que cette propriété addictive du gluten, là encore, n’a pas échappé aux chimistes des laboratoires industriels agroalimentaires qui l’incorporent partout où ils le peuvent. Mais n’oubliez pas ceci : le gluten n’a rien à voir avec un effet de mode mais le gluten est un aliment moderne. La plupart de vos ancêtres s’en sont passés et s’en portaient beaucoup mieux. Alors luttez contre cette addiction qui, comme toutes les addictions, vous prive de votre liberté.

Où en êtes-vous ?

Avant de passer à mon prochain sujet : LES PRODUITS LAITIERS tout aussi controversé dans les médias à cause du lobby du lait et de l’agroalimentaire, réfléchissez honnêtement à votre alimentation. Faites la part, en premier lieu, de ce que vous préparez vous-même, avec des ingrédients frais, et ce que vous achetez tout prêt.

Dès le petit déjeuner, les problèmes commencent ! Pain ou céréales ? Les deux sont bourrés de gluten, ce n’est pas l’idéal pour commencer la journée… Au déjeuner, mangez- vous sur votre lieu de travail ou à la maison ? Un sandwich vite avalé ? Le gluten se trouve dans le pain et dans la mayonnaise. Une boîte de raviolis réchauffée ? Il est le composant général de la raviole mais en plus il est caché dans les ingrédients et dans la sauce en tant qu’additif. Le soir, êtes-vous adepte du plateau télé ? Le gluten est dans votre bol de soupe en sachet, dans le pain qui l’accompagne, dans le fromage à tartiner et dans la plaque de chocolat au lait que vous croquerez pour terminer.

Je viens de brosser un tableau extrême et je me doute bien que vous ne mangez sans doute pas si mal que ça… Prenez quand même un papier et un crayon, et notez simplement ce que vous avez mangé hier aux trois repas, et ce que vous avez prévu de manger aujourd’hui. Cela m’étonnerait qu’il n’y ait rien à améliorer.

Ce document, je l’ai largement emprunté à mon amie Marion Kaplan dans le livre “Paléobiotique” qu’elle m’a dédicacé au congrès annuel des médecines naturelles, vous pouvez voir sa biographie ici.

Je vous souhaite un bon appétit et une bonne santé

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